Agir pour une sobriété individuelle et collective

Le 15 novembre, Laurine Couffignal Responsable Territoires Durables et Citoyenneté écologique de l’établissement National du Comité 21, a animé l’atelier « agir pour une sobriété individuelle et collective .

La sobriété est une condition de la transformation structurelle pour répondre aux enjeux sociétaux et environnementaux »

La sobriété doit être systémique et illustrer un projet de société fondé sur de nouveaux modèles. Le défi est aujourd’hui de passer de l’idée à la réalité (opérationnelle) et de rendre la sobriété désirable et acceptable.

Durant cet atelier, les participants répartis en 3 groupes de travail ont identifié des freins et leviers pour impliquer tous les acteurs dans l’émergence de nouveaux modèles basés sur le principe de sobriété.

Découvrez ci-dessous une synthèse de leurs travaux

Comment réussir à mobiliser pour faire de la sobriété un objectif partagé ? ​

Aux côtés des associations et collectif, le conseil de développement a un rôle à jouer d’éducation à la sobriété. Il peut ainsi organiser des ateliers citoyens, des fresques du climat, des ateliers 2 tonnes…

Le conseil de développement peut contribuer à la définition d’objectifs partagés et suivre les indicateurs, en donnant à voir les co-bénéfices attendus pour le territoire et les habitants.

Les collectivités ont un devoir d’exemplarité en matière de chauffage, de déplacement, réduction des consommations d’eau ou réduction des déchets. Cette exemplarité est nécessaire pour encourager les efforts nécessaires et faire évoluer les changements de comportements individuels : acheter des objets de seconde main, réparer, consommer moins de viande…

  • Les freins

    • Justice sociale
    • Méconnaissance des enjeux
    • Les coûts
    • Mauvais accompagnement
  • Les leviers

    • Portage politique
    • Éducation et formation
    • Mesures d’incitation financière
    • Exemplarité au niveau local
  • Un souhait

    Positionner le conseil de développement en influenceur sur la question de la sobriété

Quel rôle pour les conseils de développement dans la prise en compte de la sobriété comme un enjeu systémique et l’émergence de nouveaux modèles ?

Le conseil de développement, par son positionnement à l’interface entre les élus et les habitants, peut jouer un rôle pédagogique, accompagner et mettre en lumière les pratiques pour rendre la sobriété désirable et acceptable.

Quelques idées d’actions :

  • Recueillir les pratiques auprès des habitants

    Enquêter auprès des habitants, animer un stand lors d’un évènement organisé sur le territoire…

    ex : Le Conseil de développement de Pontivy a animé un jeu lors de l’évènement à Terr’Endro pour illustrer les ordres de grandeur du PCAET

  • Se former

    Se former en interne et former les acteurs du territoire sur la compréhension des enjeux de sobriété

    Ex : organisation d’une fresque de la sobriété énergétique

  • Dialoguer

    Organiser des temps de dialogue entre élus et habitants sur les pratiques, les leviers et les freins

  • Contribuer

    Contribuer au Plan Climat Air Energie territorial en valorisant les pratiques de sobriété

  • Les freins

    • Cloisonnement des services et des politiques publiques
    • Absence de participation et de pédagogie
    •  Contraintes financières des intercommunalités
    • Coût individuel dans un contexte d’inflation
  • Les leviers

    • Travailler à l’interconnaissance des acteurs
    • Utiliser l’expertise d’usage
    • Redonner la parole au citoyen
    • Se former
    • S’inscrire dans une dynamique de réseau entre conseils de développement pour une vision territoriale qui dépasse l’intercommunalité
  • Un souhait

    Renforcer les échanges entre conseils de développement, CESER et CESE pour trouver des alliés et mutualiser les expériences