Retour sur les 7e Rencontres européennes de la participation

La CNCD était présente aux 7e rencontres européennes de la participation à Rouen, le 28 juin 2023, pour la co-organisation d’un atelier et un temps d’échange consacré au réseau de la CNCD.

Événement co-organisé par Décider ensemble, la Ville et la Métropole de Rouen Normandie, ce rendez-vous annuel réunit des acteurs de la participation et de la concertation.

 

 

 

Un temps de rencontre dédié au réseau de la CNCD

Ce fut l’occasion pour les technicien.nes de conseils de développement présents, de participer à un temps d’échanges collectif au cours d’une rencontre réseau. Ils ont pu partager leurs expériences sur des thématiques et problématiques communes, mais aussi échanger avec l’équipe de la CNCD sur les prochaines 14e rencontres des conseils de développement

Co-animation d’un atelier sur « les jeunes ont-ils vraiment leur place dans les dispositifs de participation ? »

La CNCD, en collaboration avec l’Anacej et DébatLab, a organisé un atelier visant à examiner les conditions favorables à l’engagement des jeunes dans les instances participatives permanentes. Pendant cet atelier, 3 jeunes impliqués dans des instances participatives ont partagé leur expérience, et les participants ont par la suite identifié en groupe les incontournables. 

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  • Les instances participatives sont souvent méconnues des habitants

    Peu de jeunes candidatent pour y prendre part. Ils ne connaissent pas l’existence de ce type d’instance (peu de communication et d’information dans les établissements scolaires et dans les universités).

  • Peu de jeunes s’impliquent dans les instances participatives.

    Les 3 témoins expriment ressentir parfois un décalage ou des difficultés pour prendre la parole face à des personnes plus expérimentées.

  • Il est possible d’avoir des responsabilités même en étant jeunes,

    en intégrant le bureau par exemple. Jean-Baptiste Martial a candidaté pour rejoindre le bureau, il est actuellement vice-président du C2D Bordeaux métropole.

  • Un sentiment de ne pas être suffisamment écouté des élus

    (nécessité de convaincre de la légitimité de la parole des jeunes).

  • Impliquer des jeunes dans les dispositifs n’est pas suffisant.

    Il faut également aller vers les jeunes sur le terrain, pour recueillir la parole de ceux qui ne s’expriment pas spontanément et les encourager à prendre part aux initiatives déployées.

  • Les instances participatives sont souvent méconnues des habitants

    Peu de jeunes candidatent pour y prendre part. Ils ne connaissent pas l’existence de ce type d’instance (peu de communication et d’information dans les établissements scolaires et dans les universités).

  • Les sujets traités

    La communication doivent intéresser les jeunes.

  • Poser un cadre rassurant et convivial.

    Clarifier les règles du jeu dès le départ, notamment la manière dont les propositions sont prises en compte.

  • Mettre en confiance

    Accueillir, faciliter, respecter et valoriser la parole des jeunes.

  • S’adapter au rythme des jeunes.

    Prévoir de la flexibilité, favoriser l’engagement sur du court terme sur sujet précis.

  • S’appuyer sur un réseau de partenaires,

    notamment les acteurs de la jeunesse : éducation nationale, MJC, missions locales pour diversifier les publics.

  • Permettre une montée en compétences

    avec des temps d’auditions d’experts par exemple

  • Utiliser le numérique

    de manière bien dosée

  • Sensibiliser les membres de l’instance,

    travailler sur les préjugés envers les jeunes

  • Doter l’instance de moyens humains et financiers

    nécessaires pour son bon fonctionnement

  • Inclure les jeunes

    dans la prise de décision en les encourageant par exemple à rejoindre le bureau de l’instance

  • Proposer des temps de formation

    pour les jeunes dans un format ludique (ex : week-end mêlant ateliers, activités, formation à la prise de parole…)

  • Associer les jeunes

    au processus de sélection des sujets traités par l’instance.

  • Mener des actions d’éducation

    à la citoyenneté dès l’école primaire et intégrer dans le temps scolaire des heures dédiées à la pratique participative.

  • Faut-il indemniser la participation des jeunes ? De quelle manière ?

  • Les dispositifs participatifs sont-ils adaptés à la participation des jeunes ? Faut-il favoriser une participation plus ascendante, en dehors des dispositifs descendant ?

  • Faut-il privilégier les dispositifs en non mixité ?

  • Quel droit de suite pour les instances participatives ?

  • Faut-il ajouter des critères supplémentaires à l’âge pour aller plus loin dans la diversification de la composition (CSP, lieu de résidence…) ?

 


Pour aller plus loin

Accédez au compte rendu de l’atelier sur la visilité des conseils de développement