Parité dans les conseils de développement  : où en est-on ?

En 2017, la loi Egalité et Citoyenneté a modifié l’art du CGCT, introduisant l’obligation de composer le conseil de développement de manière paritaire entre les femmes et les hommes et en équilibrant les classes d’âges.

Bien avant cette obligation, de nombreux conseils de développement se sont engagés en faveur de la parité. 
5 ans après l’introduction de cette nouvelle obligation, quelle est la place des femmes dans les conseils de développement  ?

Une enquête flash auprès de 31 conseils de développement 

Dans le cadre d’une enquête sur la parité dans les instances de participation citoyenne métropolitaines, l’équipe permanente du C2D Grenoble Alpes métropole a interrogé les technicien∙nes du réseau pour connaitre la répartition femmes – hommes dans les conseils de développement. 31 réponses ont été reçues, de tout type de conseil de développement : rattaché à une communauté de communes, un PETR, une métropole, un pôle métropolitain, une communauté urbaine,… Sans prétendre être représentatif, cet échantillon reflète une diversité de territoires et d’expériences.

45 % de femmes dans les conseils de développement  

15 conseils de développement sur les 31 qui ont pris part à l’enquête déclarent avoir une composition paritaire. Les 16 conseils de développement pour lesquels la parité n’est pas encore atteinte notent de nets progrès au fil des mandats et affirment leur volonté de progresser. Pour certains, la parité est une réalité dans les groupes de travail, mais pas au sein du bureau. 

 

2023

D’après les résultats de l’enquête, les conseils de développement comptent en moyenne



45%

de femmes


une moyenne encourageante et en nette progression.

2008

En 2008, notre enquête nationale avait révélé une sous-représentation des femmes dans les conseils de développement, avec seulement


27%

de femmes


Comment atteindre la parité ? 

Pour faire progresser la parité dans les conseils de développement, plusieurs initiatives sont actuellement testées : 

  • Pour chaque groupe de travail, définir un binôme de bénévoles composé d’une femme et d’un homme

  • Mettre en place une coprésidence paritaire et un bureau paritaire

  • Demander à chaque structure représentée au sein du Conseil de développement de désigner une femme et un homme


Plusieurs technicien∙nes soulignent que les femmes prennent moins spontanément la parole que les hommes et expérimentent des méthodes pour inverser la tendance, avec par exemple l’instauration d’une alternance sur la prise de parole femmes/hommes


Nous poursuivrons les échanges de pratiques dans les prochains mois.
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