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Durant le premier confinement de mars à mai 2020, la suppression des principaux marchés sur le territoire de Saint Marcellin Vercors Isère et le report d’achats vers les grandes surfaces a mis en évidence la dépendance des filières d’approvisionnements nourriciers et le manque de débouché pour les producteurs locaux, sur un territoire rural et agricole. Le Conseil de développement a souhaité s’auto-saisir de la question de l’agriculture et de l’alimentation pour dresser un état des lieux et faire des propositions pour dynamiser les filières alimentaires, sources d’emploi pour le territoire

La politique agricole de la Communauté de communes figure parmi les 5 politiques clés de son projet de territoire et entre ainsi dans le champ d’action prioritaire de l’intercommunalité.

L’alimentation, si elle est une préoccupation majeure des habitants qui souhaitent mieux consommer, dépend des marchés mondiaux mais aussi de l’organisation du territoire. Dans le cadre de l’élaboration du Plan Climat Air Énergie Territorial, le Conseil de développement a proposé d’évaluer les surfaces agricoles nécessaires pour se nourrir localement et les emplois agricoles et impacts écologiques associés à d’éventuels changement de modes de production agricole ou de consommation (simulateur « PARCEL »).

Durant le confinement, de nombreux producteurs alimentaires ont cherché à activer des circuits courts, face à la fermeture des restaurants et cantines scolaires. De nombreuses initiatives ont émergé à l’échelle régionale, départementale ou locale et révèlent un besoin de coordonner les différentes actions et de construire des partenariats.

Le système alimentaire de Saint-Marcellin Vercors Isère, s’il bénéficie de nombreux atouts, semble fragile face à des crises. Dans ce cadre, rejoindre le Projet Alimentaire inter-Territorial (PAiT) de la Région Alpine constitue une opportunité pour développer une agriculture et des pratiques alimentaires compatibles avec les enjeux locaux, en rapprochant producteurs et consommateurs. La Communauté de communes se donnerait un cadre stratégique et opérationnel pour des actions partenariales coordonnées, mettant ainsi le mot « Alimentation », désormais entendu et compris comme un moteur de l’action publique, en perspective avec le mot « Agriculture ».